Fondée par André SEREZAT en 1987, l'année du 60ème anniversaire de la mort de Montusès, l'association "Les Amis d'Ernest Montusès" se donne pour principal objectif d'approfondir et de propager la connaissance de son oeuvre et de sa vie.
Outre ses activités habituelles l'association organise tous les deux ans, depuis 2003, un Prix Littéraire récompensant une oeuvre qui touche au bourbonnais, ainsi qu'une initiative culturelle en collaboration avec les municipalités d'accueil et des associations locales partenaires. |
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D'actualité ! |
Bienvenue à sa découverte !
Les Amis d'Ernest Montusès n'attendent que vous pour partager et propager la mémoire d'un homme dont les multiples talents ont été trop longtemps oubliés et dont les engagements et les convictions peuvent nourrir un besoin d'humanisme toujours d'actualité !
Faites-en l'expérience ; la porte des Amis d'Ernest MONTUSES vous est grande ouverte !
11 novembre
Tout nouveau !
A lire en ligne : l'Histoire de Montluçon...
MONTUSES en scène...
A la croisée des talents, le spectacle est un pur régal !
Merci au P'tit Bastringue !
... Un spectacle à inviter partout où l'envie d'humanité nourrit l'appétit du beau et de la culture !
Consultez
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Le Prix Ernest MONTUSES 2015
... et une édition numérique pour redécouvrir sa poésie et son siècle...
Rimes roses & rouges
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Ernest Montusès évoquait ainsi ses deux ensembles poétiques dans sa correspondance avec Emile Guillaumin :
« ...en livrant « Rimes roses », j'ai la modestie de penser que leur forme est médiocre et j’ai l’orgueil de croire cependant que tous les hommes, à une phase de leur vie, doivent s'exprimer de la même manière que je le faisais. »
Troisième idée : le cœur chez l’écrivain engagé.
Sous forme de confidence à son ami politique, MONTUSES écrit :
« J’ai souvent eu l'impression que notre propagande socialiste , même rapide et par-conséquent brutale avait un caractère de dureté qui la rendait peut-être odieuse à certains. Il m'a semblé que montrer notre cœur à nu était une entreprise utile.
(...) Et voilà pourquoi, avant les « Rimes rouges » publiées au hasard de ma vie militante, j'avais besoin d'une caution, d'une garantie de douceur. Aime, c’est le grand chemin d’un homme d'aujourd'hui, de l'amour tout court et avec un grand A, à celui plus large de l'humanité. »
à propos de correspondance Montusès - Guillaumin
« ...en livrant « Rimes roses », j'ai la modestie de penser que leur forme est médiocre et j’ai l’orgueil de croire cependant que tous les hommes, à une phase de leur vie, doivent s'exprimer de la même manière que je le faisais. »
Troisième idée : le cœur chez l’écrivain engagé.
Sous forme de confidence à son ami politique, MONTUSES écrit :
« J’ai souvent eu l'impression que notre propagande socialiste , même rapide et par-conséquent brutale avait un caractère de dureté qui la rendait peut-être odieuse à certains. Il m'a semblé que montrer notre cœur à nu était une entreprise utile.
(...) Et voilà pourquoi, avant les « Rimes rouges » publiées au hasard de ma vie militante, j'avais besoin d'une caution, d'une garantie de douceur. Aime, c’est le grand chemin d’un homme d'aujourd'hui, de l'amour tout court et avec un grand A, à celui plus large de l'humanité. »
à propos de correspondance Montusès - Guillaumin
"Les Amis d'Ernest Montusès" vous offrent leur calendrier 2015 en téléchargement...
Imprimez recto-verso, si possible sur papier photo A4 sans marge, et pliez...
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calendrier_2015_a4.pdf | |
File Size: | 175 kb |
File Type: |
Lui, eux & nous
Les cimesPublication : 1924
Genre : roman Editeur : Société Mutuelle d'Edition - 118 rue Parmentier - 75 Paris Imprimeur : Imprimerie du Travail - 03 Montluçon Médiathèque : Montluçon - Vichy |
L'ordinaire quotidien réunit à Cosne l'Oeil et l'Aumance...
L'extraordinaire du 20 décembre au soir sur la scène du Petit Bastringue sortit d'une autre confluence, celle de deux talents conjugués, de Montusès romancier et des comédiens de la compagnie. Avec Montusès, Charlotte et Michel, le public, tous les ingrédients d'une bonne conjugaison étaient réunis ! Dans la mise en scène et en voix de Michel Durantin et Charlotte Peyre, c'est une nouvelle lecture des "Cimes" qui était offerte au public qui s'est délecté de la performance. En quelques mois à peine, après la conférence de Martine Reid donnée à Montluçon le 4 octobre dernier, ce sont donc deux rendez-vous culturels de grande qualité qui ont mis Montusès et son oeuvre à l'honneur. Sur ces deux initiatives le public était trop clairsemé eu égard à la qualité de la prestation ; ce ne sont que quelques dizaines de privilégiés qui ont pu se délecter du don qui leur était fait. Pour les Amis d'Ernest Montusès, c'est paradoxalement là un encouragement à poursuivre les efforts de recherche et de valorisation de l'oeuvre d'un homme dont le déficit de notoriété n'enlève rien au talent. De la même façon que Martine Reid avait souligné les qualités d'écriture de Montusès dans des descriptions d'une rare beauté, Michel Durantin a pu nous confirmer hier celles qu'il avait rencontrées dans le texte du roman qui coulait si bien à la lecture, un peu comme si les dialogues du roman filaient sous la plume du dramaturge. Pour en revenir à la production de la Compagnie du Petit Bastringue, le choix des extraits retenus par Michel Durantin ressortaient d'un parti pris pour le versant sentimental de l'oeuvre. Outre la première partie calée sur le début de l'ouvrage qui permet de mettre en situation le personnage de Jean Richard et le contexte de l'action, ce sont les passages relatant les chaos de la vie sentimentale du héros qui ont été exploités. Et c'est un peu comme la série des ricochets sur un plat de l'Aumance qui a tenu les spectateurs en haleine ; de rebondissements en rebondissements, avec l'accélération qui présage de la chute, la personnalité du statuaire s'est dévoilée, des éclats de ses émotions, du trouble de ses conflits intérieurs à l'inexorable cheminement vers la fin tragique du malchanceux victime de sa sincérité. N'est-ce pas d'ailleurs par là que le personnage de Jean Richard croise celui de son créateur dans l'expression de la rigueur et des exigences du travail au service du talent, dans sa défiance face à la légèreté des modes, à la faiblesse de l'apparence et de celui qui s'en satisfait. Le spectacle du Petit Bastringue a produit une nouvelle lecture des Cimes, une approche dans laquelle ce qui semblait faire la faiblesse de l'oeuvre de Montusès dans un sentimentalisme trop banal et convenu rejoint dans la peinture des sentiments et des émotions, la force du trait dans le dessin de l'architecture ou la description du paysage. Le lecteur des "Cimes" reste face à la production de Michel Durantin comme tout lecteur de roman face à l'écran d'une bonne adaptation cinématographique : il en manque tant ! Mais la réussite de l'exercice d'interprétation tient dans le couple indissociable du choix des parties et de la docilité que le texte offre à l'interprète ; et hier soir, c'était réussi ! Merci aux comédiens pour cette belle relecture qui peut en présager d'autres. |
Au fil des réunions de travail, le chantier de la nouvelle exposition progresse...
Petit public pour un grand talent...
C'était hier, salle Robert Lebourg, 19 rue de la Presle, à Montluçon.
Les absents ont toujours tort...
Rarement cette maxime fut si bien vérifiée qu'hier après-midi !
Une vingtaine de privilégiés ont assisté à la conférence de Martine REID.
L'auteur et son entrée en littérature sur de multiples chemins, l'inscription de Montusès dans l'histoire de son temps... une vie et une oeuvre décryptées à l'aune de l'expertise littéraire...
Martine REID, avec sa lecture de l'oeuvre de Montusès face à la guerre de 14-18 a présenté une conférence absolument remarquable :
"Ecrire la guerre : Ernest Montusès homme de lettres"
Connu pour ses positions politiques et son rôle de militant socialiste avant et après la première guerre mondiale, Ernest Montusès (1880-1927) l'est beaucoup moins pour sa production littéraire. Celle-ci est pourtant loin d'être dénuée d'intérêt. La guerre s'y fait entendre avec une force particulière, tant dans les deux romans publiés en 1919 (L'Age de fer) et 1924 (Les Cîmes), l'un et l'autre préfacés par André Sérézat), que dans deux pièces de théâtre de 1914 (Contre son roi) et 1915 (Une lueur au seuil) et dans deux recueils de poèmes, parus en 1917 (La Traîne de pourpre) et 1918 (Le Jardin de la douleur).
La conférence portait sur cette production littéraire injustement oubliée et a mis en lumière la nature des représentations que Montusès donne de la guerre, de ses causes et de ses effets. Particulièrement sensible à la violence de la première guerre mondiale, l'homme politique sait en rendre les inflexions d'une manière originale, tout en lui donnant pour cadre les villes et villages de l'Allier qu'il connaît bien.
Martine Reid est professeure à l'université de Lille-3. Spécialiste de littérature du XIXe siècle, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages critiques et de nombreuses rééditions de textes classiques. En 2013, elle a reçu le prix Ernest Montusès pour sa biographie de George Sand parue en Folio chez Gallimard.
... un bon moment partagé avec les Amis d'Ernest Montusès!
C'était hier, salle Robert Lebourg, 19 rue de la Presle, à Montluçon.
Les absents ont toujours tort...
Rarement cette maxime fut si bien vérifiée qu'hier après-midi !
Une vingtaine de privilégiés ont assisté à la conférence de Martine REID.
L'auteur et son entrée en littérature sur de multiples chemins, l'inscription de Montusès dans l'histoire de son temps... une vie et une oeuvre décryptées à l'aune de l'expertise littéraire...
Martine REID, avec sa lecture de l'oeuvre de Montusès face à la guerre de 14-18 a présenté une conférence absolument remarquable :
"Ecrire la guerre : Ernest Montusès homme de lettres"
Connu pour ses positions politiques et son rôle de militant socialiste avant et après la première guerre mondiale, Ernest Montusès (1880-1927) l'est beaucoup moins pour sa production littéraire. Celle-ci est pourtant loin d'être dénuée d'intérêt. La guerre s'y fait entendre avec une force particulière, tant dans les deux romans publiés en 1919 (L'Age de fer) et 1924 (Les Cîmes), l'un et l'autre préfacés par André Sérézat), que dans deux pièces de théâtre de 1914 (Contre son roi) et 1915 (Une lueur au seuil) et dans deux recueils de poèmes, parus en 1917 (La Traîne de pourpre) et 1918 (Le Jardin de la douleur).
La conférence portait sur cette production littéraire injustement oubliée et a mis en lumière la nature des représentations que Montusès donne de la guerre, de ses causes et de ses effets. Particulièrement sensible à la violence de la première guerre mondiale, l'homme politique sait en rendre les inflexions d'une manière originale, tout en lui donnant pour cadre les villes et villages de l'Allier qu'il connaît bien.
Martine Reid est professeure à l'université de Lille-3. Spécialiste de littérature du XIXe siècle, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages critiques et de nombreuses rééditions de textes classiques. En 2013, elle a reçu le prix Ernest Montusès pour sa biographie de George Sand parue en Folio chez Gallimard.
... un bon moment partagé avec les Amis d'Ernest Montusès!
Soirée 2013Vendredi 12 avril, c'est à Montmarault que la mémoire d'Ernest MONTUSES était partagée.
Passé l'après-midi de l'assemblée générale de l'association ce fut une belle soirée de partage à l'image d'un personnage dont l'éclectisme et la vigueur du propos tissaient bien le lien du temps de son histoire à celui d'aujourd'hui. Avec les Amis d'Ernest Montusès, le Relais de l'Amitié portait son nom comme jamais... Les contributions de la chorale des Biverloux et les danseuses de Dance Attitude par la voix, la musique et le geste ont fait écho à la vie de Montusès toute orientée vers le bien public et la vie. Le moment le plus émouvant restera sans doute le chant du "Temps des cerises" quand tous les chanteurs de la chorale se sont mêlés au public pour mieux partager l'esprit et la lettre de la chanson dédiée ce soir à André et Gisèle SEREZAT. |
Une bonne cinquantaine de paires d'yeux se sont partagé Montusès au relais de l'Amitié.
Joël , Andrée et Claude , Micheline et Guy, Monique et d'autres encore parmi nos amis absents ce soir-là auraient apprécié la chaleur et l'humanité de cette veillée ; c'est aussi à leur intention que les images défilent en musique ! Merci à tous les participants, à la municipalité de Montmarault et à celles et ceux du Relais de l'Amitié qui ont contribué à la réussite de cette soirée. ! |